jeudi 25 octobre 2018

Grandir à l'école Arthur-Pinet - L'aspect physique de l'école après 1989 (1re partie)

Depuis plusieurs années, le personnel de l'école Arthur-Pinet travaillait sur la modernisation de l'école. En 1987, un plan est adopté. Pour des besoins de la longueur du texte, ce billet sera divisé en trois parties. Dans cette première partie, nous examinerons l'aménagement de la cour d'école entré en vigueur après 1987 ainsi que l'ajout du premier étage de la nouvelle partie.

Dans une seconde partie du billet, nous regarderons aux changements effectués à la structure existante et au deuxième étage de la nouvelle partie.

Finalement, nous examinerons les faits concernant la rénovation.

Veuillez noter que cette version est élémentaire. Des changements seront apportés au fil du temps, puisque je dois réaliser des entrevues avec les personnes clés derrière le projet. Ces trois billets ne seront complétés que lorsque les entrevues auront eu lieues.



Mise en situation

 La population de la petite école d'Eel River était devenue très grande. Pour accommoder tous les élèves et les services, des classes portables avaient été installées à proximité de l'école et y étaient reliées par un corridor.

Avant 1987, les élèves n'avaient pas accès à un vrai gymnase. On se servait de la salle paroissiale (la salle bleue) pour les classes d'éducation physique. Toutefois, les élèves devaient traverser le terrain de l'école et la salle était très petite pour certains jeux. De plus, les élèves devaient aller manger à la maison ou bien apporter leur repas. Autre problème, la bibliothèque et la salle de musique occupaient des locaux mal adaptés et un peu à l'étroit.

L'aménagement des classes avait aussi fait son temps. L'équipement devait être remplacé, les salles réaménagées de manière plus moderne. Or, la partie existante allait se faire une cure de rajeunissement après 25 ans d'existence.

Les plans

Rappelons que dans ce billet, nous examinerons les plans de l'extérieur et de la nouvelle partie.

L'extérieur


Plan de l'extérieur de l'école


 L'extérieur de l'école prendra une forme plus structurée qu'autrefois. On laissera tomber le stationnement de terre à l'avant et par conséquent, la cour de récréation avant pour faire place à un stationnement asphalté qui permet aux autobus de rouler dans la même direction, sans devoir reculer, ce qui évite de gros ennuis de sécurité (évidemment!). Un trottoir longe l'allée et le stationnement. Près de la porte qui fait face à la rivière, des bancs sont installés. Ces bancs permettaient aux enfants d'attendre leurs parents et vice-versa. Cet endroit fait aussi partie de la cour de récréation des grands.

Afin de construire ces aménagements, on prendra soin de retirer les classes portables et le corridor qui les raccordent au reste de l'école. Ces classes portables seront remplacées par d'autres classes qu'on pourra retrouver dans la nouvelle structure.

L'ancienne entrée de l'école (note A) allait être reconvertie en grotte. Dans cette grotte, on allait y trouver une statue de la Vierge aux côtés d'une sculpture du logo de l'école en métal brun. Cette statue représentait l'affiliation catholique de l'école. Il ne faut pas sans rappeler que le directeur de l'école de l'époque, M. Eugène Thériault, était un homme avec une grande foi catholique. Il était presque devenu lui-même un prêtre, mais son choix s'est arrêté sur la vocation du mariage (voir la biographie écrite par Marcel Garvie sur le site Once Upon A Time in Eel River, sur Facebook). Toutefois, il allait laisser sa foi le guider dans ses décisions. Même après la laïcisation des écoles, au milieu des années 1990, on allait garder ces symboles catholiques (y compris les croix dans les classes). 

La cour des grands

La cour de récréation des grands (5e à 9e année) est assez modeste à comparé à celle des petits. En fait, un peu moins de jeux sont disponibles, mais l'endroit est plus propice aux sports en général, en raison de l'asphalte qui la recouvre presque entièrement. Les jeunes ont à un beau grand terrain de soccer en bas de la colline qu'on accède par un escalier en béton (note C sur la figure). C'était à l'époque un endroit de rencontre pour bien des jeunes de 5e à 9e année. Ces marches de béton seront retirées moins de 10 ans plus tard, en raison de leur décrépitude.

La particularité de cette cour est qu'il y a une entière section enclavée entre la vieille partie de l'école et le gymnase qui est asphaltée. Cette section permet aux élèves de jouer des jeux comme le hockey-boule ou le fameux "mur", un jeu où les élèves doivent éviter une balle. En raison de l'asphalte, cette surface est praticable toute l'année, même en hiver. Cela dit, la cour des grands est assez bien drainée, contrairement à celle des petits, l'eau circulant en direction de la rivière.

Autre avantage de la cour des grands, c'est qu'elle était ouverte en hiver, ce qui voulait dire, des montagnes de neige pour les enfants. Les enfants aimaient bien s'amuser et jouer au roi de la montagne ou construire des tunnels, jeux donnant des maux de tête aux enseignants en raison des risques possibles.  Malgré tout, cette cour était facile à surveiller puisqu'elle était aménagée plus en longueur qu'en largeur.

Près du gymnase et du stationnement en gravier, on aménagea un terrain de basketball. On installa aussi des balançoires près de la colline. Des bancs étaient aussi présents près de la porte près des autobus.

Il faut noter que la cour des grands était utilisée par tous les niveaux avant le début des classes. Pendant les années 1990, l'école commençait à 8 h 20. Entre 8 h et 8 h 20 les élèves arrivaient par autobus, à pied ou avec leurs parents. Les élèves devaient aller porter leur sac à dos dans leur case ou sur leur crochet et ensuite ils devaient ressortir pour aller jouer dehors. Un enseignant seulement était nécessaire pour la surveillance.

La cour des petits

Grâce à l'achat du terrain de Mme Armandine LeClair (voir note B sur le plan), le terrain de la cour de récréation des petits est agrandi. Ce terrain est équipé de glissoires, de balançoires (régulières et en pneus), d'une araignée en métal et d'un petit terrain de soccer situé au coin du gymnase. Éventuellement, ces jeux seront refaits durant les années 2000 pour être modernisés.

Ce qui rend cette cour de récréation intéressante est la variété de jeux, mais aussi le paysage. Comme la cour se trouve à l'arrière des maisons faisant face à la rue principale, on y trouve aussi de gros arbres. Bien qu'il n'y eût aucun arbre dans la cour comme telle, les arbres des voisins alimentent la beauté de cette cour de récréation et lui donne une allure tout autre que celle d'un champ ouvert, offrant un peu d'ombrage aux élèves, été comme hiver.

Un désavantage de la localisation de cette cour de récréation est qu'elle est située sur un terrain creux. En fait, le terrain est légèrement plus bas que l'école, ce qui fait qu'au printemps, lors de la fonte des neiges, l'eau s'accumule au milieu de la cour, ce qui la rend impraticable pour quelques jours. Il existait un drain près de la porte, mais ce dernier était peu utile lorsque gelé ou bouché, chose fréquente au printemps. Lorsque c'était le cas, les petits allaient jouer du côté des grands.

En 1997, lorsque la décision d'amalgamer les écoles Arthur-Pinet et Coin des Amis (Dundee) fut prise, on a déménagé certains manèges un peu plus au fond de la cour (vers le gymnase). Il était prévu à l'époque d'installer des classes portables et de construire un corridor pour les relier à l'école par la porte donnant à la cour de récréation des petits. Ce projet a été avorté à la dernière minute (à ce sujet, consultez les billets précédents).

La nouvelle partie du premier étage

Plan du premier étage, avec changements et annotations

Pour respecter la longueur de ce billet, nous nous concentrerons sur la partie neuve. La partie existante (en jaune crème), sera discutée dans un autre billet.

L'entrée principale, l'accueil et le carrefour


Figure 1.1
L'entrée principale de l'école est déménagée vers la nouvelle partie de l'école. Dans un petit vestibule, on y trouvait une plaque rappelant l'inauguration de l'école par Mme Shirley Dysart, ministre de l'Éducation et un portrait de M. Arthur Pinet. Après avoir traversé le vestibule, on faisait face à la fenêtre guichet du secrétariat. Le visiteur pouvait alors communiquer avec la secrétaire/réceptionniste. Le secrétariat était assez spacieux et possédait une photocopieuse et une remise. Près du secrétariat se trouvait un petit corridor, avec une salle de bain, le salon des enseignants et le bureau du directeur. Le salon des enseignants était en fait une petite cuisinette avec une table au centre. Disons que cette salle était assez petite pour le nombre d'enseignants qu'il y avait à l'école. Cette salle sera déménagée dans les années 2000. Nous en reparlerons plus loin.

Revenons à l'entrée principale. À la droite de cette entrée, on pouvait trouver un genre de carrefour. Ce carrefour était un endroit très occupé par moments, car il relie les différentes parties de l'école ensemble, le haut (les petits), le bas (les grands), l'administration, le centre de ressources, la cour des petits et le gymnase. Ce carrefour est au centre de la figure 1.1.

Une grille située à proximité de l'entrée principale pouvait limiter l'accès à l'école, dans le cas où l'on se servait du centre de ressources après les heures de classe. Cette grille était notamment utilisée lorsque le Centre d'accès communautaire était en service. On la voit à la figure 1.1, en gris, adjacente à l'entrée principale.

Au milieu du carrefour, une rampe pour handicapés qui était accessible pour descendre dans la vieille partie. Cette rampe servait, lors des récréations du matin, de file d'attente pour l'armoire à collations. Qui se souvient de Mme Anne Dugas et de son armoire à collation sur roues? Les fameux SunChips, les biscuits au chocolat, etc., étaient des collations populaires dans les années 1990. Sur le mur près de la rampe se trouvaient les photos des finissants de 8e et de 9e années. Ces photos ont été récupérées et conservées par M. Laurent Haché. Elles sont affichées à la patinoire du village.

La rampe et l'escalier menaient à un niveau un peu plus bas, correspondant à celui de l'ancienne partie. On pouvait y trouver un ascenseur et une cage d'escalier vers le 2e étage. Derrière l'ascenseur se trouvait une remise, qui habitait à partir des années 2000 le réseau local de l'école.

En face de la rampe, sur le mur longeant le salon des enseignants et le secrétariat se trouvait un babillard, où l'on mettait diverses nouvelles relatives à l'école. À un moment donné, c'est à cet endroit que se trouvait le tableau d'honneur (cette pratique fut abandonnée vers la fin des années 1990).
Figure 1.2

Le centre de ressources

À la gauche de l'entrée principale, on retrouve un centre de ressources. Ce nom a une connotation assez large, mais ce que ce centre devait être en général était une bibliothèque et une remise pour les manuels scolaires. On le voit d'ailleurs sur le plan qu'il y a un bureau pour la bibliothécaire, une salle de matériel et un atelier avec un évier (en anglais, technical support).

Le centre de ressources (figure 1.2) allait être utilisé pour d'autres vocations en plus d'être une bibliothèque. Vers la fin des années 1990, on y installe un centre d'accès communautaire qui sert, pendant les heures de classe, de salle d'ordinateurs. À un moment donné, le centre sert aussi de bibliothèque et de laboratoire de langue. La disposition des étagères permettait de créer une division entre la bibliothèque et les ordinateurs. La salle du matériel devient alors un bureau pour les aide-enseignant.e.s et l'atelier sert de bureau pour l'enseignante-ressource (Gisèle Savoie-MacDonald).
Figure 1.3


Vers le milieu des années 2000, on se débarrasse de la salle de matériel et de la remise et on défonce les murs pour faire de l'espace pour le salon des enseignants. Le salon original était très à l'étroit (voir figure 1.1) et ne pouvait pas accueillir de fauteurs confortables. Le réaménagement (voir figure 1.3) allait permettre d'utiliser l'évier de l'atelier et d'en faire une cuisinette. Dans ce nouveau salon, on avait aussi ajouté un poste de travail pour les enseignants. Cela leur permettait de travailler pendant leur période de préparation.

Dans les mêmes années, le centre d'accès communautaire ferme ses portes et on déplace les ordinateurs vers un autre local. Des sièges confortables sont ajoutés à la partie du centre des ressources pour former un coin de lecture. Le comptoir du prêt qui était autrefois près du bureau de la bibliothécaire est relocalisé près de la porte d'entrée. Aucun autre changement majeur n'a lieu jusqu'à la fermeture de l'école en 2011.

Les corridors menant au gymnase

Figure 1.4
Continuons notre visite de l'école en direction du gymnase à partir de l'entrée principale. Après avoir traversé le carrefour, on prend le corridor vers le gymnase. Ce corridor se divise en deux à la hauteur de la classe de musique et du salon des concierges. Un des corridors mène directement au gymnase. L'autre mène aux salles de bain et à une porte donnant sur la cour des grands.

La porte donnant sur la cour des grands avait été prévue à cet endroit puisque le gymnase pouvait aussi servir de salle communautaire. Nous en reparlerons. Pour empêcher les visiteurs d'aller dans le reste de l'école, on a placé une grille de métal verrouillable aux environs du point de séparation des corridors.

Un élément intéressant de cette section de l'école est certainement la classe de musique et d'art (local 120). Dans cette classe, on y trouve des tableaux pour la notation musicale, une armoire d'art avec un évier (dans le fond). Ce local spacieux est construit à un emplacement stratégique, puisqu'il est relié à la scène du gymnase à partir d'un corridor à part. Une salle de pratique est aussi disponible. Cette salle peut aussi faire office de remise.

Classe de maternelle de 1993-94 - Dans la salle 120
La classe de musique et d'art changera de vocation en 1993, pour faire place à la maternelle de l'école. En 1993, 24 élèves sont enregistrés à la maternelle de l'école Arthur-Pinet. Les anciens locaux, situés dans la même section que les 7e à 9e années, étaient peu spacieux, les installations de la maternelle prenant beaucoup de place. Ce n'est pas une classe traditionnelle avec des pupitres, mais des petites tables, des centres de jeu et d'apprentissage, etc. De plus, le local 120 est adjacent au gymnase et à la cour de récréation des petits. Ceci dit, on aménagea dans la salle de pratique des crochets pour les manteaux et les boîtes à dîner des enfants de maternelle. Cette salle servira aussi de remise. La maternelle restera à cet endroit jusqu'aux années 2000, lorsqu'on la déménage au deuxième étage.

Dans cette section de l'école, on a installé des locaux servant à la maintenance, comme la chambre électrique, le salon des concierges, la salle des vidanges et la remise des concierges. Le salon des concierges servait de cuisinette et de salle de repos pour ces derniers. La remise comprenait le matériel de nettoyage (sceaux, vadrouilles, etc.) et la chambre des vidanges servait pour les déchets et le recyclage. Ces locaux étaient situés de la sorte que les organisateurs d'événements pouvaient avoir accès au matériel de nettoyage sans avoir à s'enfoncer plus loin dans l'école.

 Le gymnase et la cafétéria

Figure 1.5


Le gymnase est certainement une des pièces les plus polyvalentes de l'école. Premièrement, il peut servir de gymnase pour l'éducation physique. Il peut aussi être utilisé comme cafétéria, amphithéâtre et salle communautaire.

D'abord, parlons des caractéristiques du gymnase. Il s'agissait d'un gymnase simple. Le plancher, en tuiles de linoléum, était assis directement sur les fondations de l'école. Sur ces tuiles, des marqueurs de couleur permettaient de délimiter tous les terrains de sports typiques pour les gymnases de l'époque (basketball, volley-ball, badminton, hockey-boule, etc.). Il y avait deux gros paniers de basketball rétractables par moteur électrique (un au-dessus de la scène), l'autre en face. Quatre petits paniers de basketball (deux chaque côté du gymnase) étaient aussi à la disposition des élèves. Ceux-ci étaient rétractables grâce à une clé à manivelle. Des cordes à grimper et de l'équipement de gymnastique mural (échelles, etc.) étaient aussi à la disposition des élèves. Cet équipement pouvait être rangé contre le mur pour ne pas obstruer les jeux.

La remise du gymnase, située dans le fond du gymnase, près de la sortie faisant face à la rivière, contenait de l'équipement varié. Des quilles, des balles de toutes dimensions, des dossards de couleur pour les équipes, des filets de volley-ball et de badminton, des planches à roulettes, un parachute, un ballon Omnikin, des raquettes, etc. L'équipement ne laissait pas à désirer!

Des vestiaires sont accessibles à l'arrière des salles de bain. Dans ces vestiaires, les élèves ont accès à des cases et à une salle de douches individuelles, garçons ou filles. Les salles de bain peuvent être utilisées lors d'événements communautaires. Le seul hic, pour s'y rendre, les jeunes doivent sortir du gymnase et prendre le corridor de la cuisine menant à la cour des grands. Toutefois, cet endroit est très peu fréquenté en général, mis à part les élèves de la classe de musique (ou de maternelle).

Près de l'entrée du gymnase se trouve le bureau de l'enseignant d'éducation physique. Ce bureau est muni d'une salle de bain avec douche, à usage privé de l'enseignant. Dans ce bureau, il y a une chaîne stéréo connecté au système de haut-parleurs du gymnase. Il est donc possible d'écouter de la musique via cassette ou auxiliaire (iPhone, iPod, etc.) lorsqu'on joue des jeux.

Le gymnase peut être converti en cafétéria, à l'aide de tables pliantes qui sont placées dans la remise adjacente à la cuisine. Quelques minutes avant le dîner, les concierges avaient pour habitude d'installer les tables dans le gymnase. Chaque niveau à sa table (ou son ensemble de tables). Ces tables n'occupent que la moitié du gymnase, l'autre moitié étant laissée vide ou pour les jeux d'éducation physique. On place même une table avec un four à micro-ondes pour les élèves. Une fois le repas terminé, les concierges vont laver les tables, les replacer dans la salle de rangement et passer la vadrouille sur le plancher. Ce processus durait habituellement moins de 10 minutes.

La cuisine est spacieuse et offre la possibilité de cuisiner un choix de dîner chaud pour tous les élèves de l'école. Elle peut aussi servir de cantine et de bar lors d'événements communautaires. Pour faciliter la tâche, les dames de la cuisine ont accès à leur propre salle de bain, à des cases et aussi à une remise. C'est aussi dans cet endroit qu'est entreposée l'armoire à collations. La cuisine est aussi équipée d'un lave-vaisselle industriel.

Le gymnase pouvait aussi servir d'amphithéâtre. Une scène pouvait être créée dans le fond du gymnase à l'aide de panneaux amovibles. Cette scène était connectée par un corridor à la classe de musique et d'art, ainsi qu'à une loge d'artiste, qui a principalement servi de remise. Au besoin, comme pour les tables, des chaises en plastique pouvaient être installées en peu de temps. Ces chaises étaient situées dans la même remise que les tables sur des chariots amovibles.

Qui ne peut pas oublier les fameux spectacles de Noël, où chaque classe était responsable d'un numéro, allant de chansons traditionnelles, de scènes de la Nativité, de minisaynètes comiques, etc. Xylophones portatifs, lames métalliques, flûtes et piano étaient les instruments utilisés. L'enseignant de musique était responsable de préparer les numéros musicaux et c'était le Conseil étudiant qui s'occupait de l'animation. Tous les parents, les grands-parents et les gens du village pouvaient assister. C'était parfois cacophonique, mais l'effet mignon était imbattable!

Finalement, le gymnase est adapté aux événements communautaires. De galas aux soirées de boxe, le gymnase est mis à la disposition de la communauté en fin de semaine. Avec la cuisine, on peut servir de l'alcool et des collations, voire des repas. On peut utiliser les chaises et les tables au besoin. J'ai mémoire des danses organisées par les 8e années. Pour financer un voyage à Montréal, les jeunes des écoles primaires de la région se rencontraient dans le gymnase et pouvaient danser sur de la musique actuelle, pour seulement quelques dollars. Serge Pitre, alors enseignant suppléant à l'école, s'en est occupé pendant bien des années. Je peux juste imaginer qu'il s'agissait d'un travail de fou, mais dédié entièrement aux élèves.

En bref...

La nouvelle section ajoutée à l'école pourrait se décrire en un mot... polyvalence! Cette polyvalence est certainement bien illustrée par le centre de ressources et aussi le gymnase/cafétéria/amphithéâtre, mais aussi par la classe 120 (musique/art/maternelle). 

Un autre mot pour bien décrire cette nouvelle section est certainement... conciliation! En ayant des salles polyvalentes, on économise certainement de l'espace et on sauve sur le budget. Monsieur Thériault et le personnel de l'école y avaient certainement pensé. Étant moi-même du domaine de l'éducation, je connais très bien les contraintes budgétaires des écoles et comment les décisions doivent se faire intelligemment. Les bons directeurs savent quelles cartes jouer. Dans le cas présent, de bonnes cartes ont été jouées.

La suite à venir!

Avec possiblement d'autres images.

Références

Ministère de l'Éducation et de la Petite enfance du Nouveau-Brunswick, 1987
Plan de l'école Arthur-Pinet, MENB, Fredericton.

Entretiens avec Jean-Robert Haché

Souvenirs personnels


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